Premières poésies
LA JEUNESSE
Prodigue de trésors et d'ivresse idolâtre,
La Jeunesse a toujours fait comme Cléopatre :
Un pur et simple vin est trop froid pour son cœur;
Elle y jette un joyau, dans sa fougue imprudente.
A peine a-t-elle, hélas! touché la coupe ardente,
Qu'il n'y reste plus rien, ni perle, ni liqueur.
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