Mes pleurs sont à moi, nul au monde Ne les a comptés ni recus ; Pas un oeil étranger qui sonde Les désespoirs que j'ai conçus... - "Adieux à la poésie," Premières poésies read more of Ackermann's work Cette poétesse dont toute la hautaine figure exprime l'audace, l'intuition et le génie, a acquis, à force de chanter et de souffrir, une singulière beauté... - Théodore de Banville, Camées parisiens, 1883 read more of Ackermann's reception Ackermann (Louise-Victorine Choquet, Mme) - Paris, 30 novembre 1813-Nice, 3 août 1890. Elle reçut de son père, "d'une grande rigidité de principes et ennemi juré de prêtres," assure-t-elle, une éducation virile mais sans fondement religieux. Elle rimait à 9 ans, et, en pleine bataille romantique, à quatorze ans, imitait Victor Hugo. Elle étudia plusieurs langues, séjourna à Berlin, s'y maria avec Paul Ackermann, et, "acheva de se germaniser." Veuve en 1846, elle se retira près de Nice, dans une solitude austère et sérieuse. Son caractère était, a-t-on dit, celui d'un Alceste féminin, d'une raideur un peu sauvage. Sa nature concentrée et énergique, ses relations intellectuelles avec des positivistes comme Havet et Littré expliquent le caractère de son œuvre. Ses poésies philosophiques sont réellement d'un poète (le mot doit rester au masculin pour elle)... - Claude Aragonnès, Dictionnaire des lettres françaises, 1971. Ackermann: biography | works | reception | bibliography | online resources French Women Poets homepage | A.M. Paliyenko homepage
Mes pleurs sont à moi, nul au monde Ne les a comptés ni recus ; Pas un oeil étranger qui sonde Les désespoirs que j'ai conçus...
- "Adieux à la poésie," Premières poésies
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Cette poétesse dont toute la hautaine figure exprime l'audace, l'intuition et le génie, a acquis, à force de chanter et de souffrir, une singulière beauté...
- Théodore de Banville, Camées parisiens, 1883
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Ackermann (Louise-Victorine Choquet, Mme) - Paris, 30 novembre 1813-Nice, 3 août 1890. Elle reçut de son père, "d'une grande rigidité de principes et ennemi juré de prêtres," assure-t-elle, une éducation virile mais sans fondement religieux. Elle rimait à 9 ans, et, en pleine bataille romantique, à quatorze ans, imitait Victor Hugo. Elle étudia plusieurs langues, séjourna à Berlin, s'y maria avec Paul Ackermann, et, "acheva de se germaniser." Veuve en 1846, elle se retira près de Nice, dans une solitude austère et sérieuse. Son caractère était, a-t-on dit, celui d'un Alceste féminin, d'une raideur un peu sauvage. Sa nature concentrée et énergique, ses relations intellectuelles avec des positivistes comme Havet et Littré expliquent le caractère de son œuvre. Ses poésies philosophiques sont réellement d'un poète (le mot doit rester au masculin pour elle)...
- Claude Aragonnès, Dictionnaire des lettres françaises, 1971.
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